Garage rock – Ipecac Recordings – Guadalajara (Mexique)
Le trio mené par la furieuse Teri Gender Bender débarque à Lyon avec un nouvel album sous le bras, « Raw Youth ». Formé en 2007 à Guadalajara au Mexique, Le Butcherettes ont commencé par jouer leur garage rock dans des bars underground du Mexique, avant d’être repérés par Omar Rodriguez Lopez (At The Drive-in, The Mars Volta, etc.), qui deviendra un temps membre officiel du groupe et produira ensuite leurs albums. Depuis, le groupe n’en finit plus de grimper et de faire parler de lui et de ses prestations lives démentielles, tournant avec Antemasque en Europe ou récemment avec les Melvins sur leur tournée US.
Leur nouvel album, qui sort chez Ipecac Recordings (label de Mike Patton), et sur lequel John Frusciante ou Iggy Pop viennent jouer et chanter, voit le groupe poursuivre son évolution vers plus de maturité, tout en gardant intactes l’intensité et la sauvagerie qui les caractérisent.
Les lyonnaises viendront défendre leur garage punk endiablé en ouverture de cette soirée qui sent bon le rock, avec une toute nouvelle chanteuse. Autant dire qu’elles seront prêtes à en découdre et qu’elles comptent bien chauffer l’ambiance pour nous faire oublier qu’on sera en novembre.
Pour fêter la venue de son deuxième album, « Memories To Come » (sortie le 8 décembre 2015), L'étrangleuse invite Rev Galen et Hyperculte pour une tournée d'une semaine, dont la première date aura lieu au Périscope le mardi 10 novembre.
REV GALEN (poésie en apesanteur, voix/ guitare)
Sur des poèmes du Rev. Galen E. Hershey, une musique minimaliste de toute beauté. Des comptines réverbérées, poussées l'oeil grand ouvert dans l'oeil du diable, et dont la grande douceur étrange et le charme (inquiet) cachent à peine le caractère ébouillanté...
Gilles Poizat (de Mazalda) : guitare, voix, trompette
Le duo lyonnais réunit deux instrumentistes, et deux instruments peu habitués à se croiser. Maël Salètes, guitariste que l'on a pu voir avec Orchestre Tout Puissant Marcel Duchamp et Mélanie Virot, harpiste classique. Il ne sert pas à grand chose de tenter d'expliquer leur musique, tant elle semble venir d'ailleurs. Une sorte de folk-rock qui puise son inspiration dans les airs traditionnels d'un pays qui n'existe pas. Des airs qui viennent de loin. Du dedans.
L'étrangleuse présentera son nouvel album "Memories To Come", réalisé par John Parish au Toy Box Studios à Bristol.
Formé en 2014 à Genève, ce duo contrebasse / batterie propose une danse mélancolique et nostalgique pour une transe poétique, à moins que ce ne soit l'inverse. Ici et là surgissent des extraits de textes de poètes, ou des slogans entêtants.
Vincent bertholet (d'Orchestre tout puissant marcel Duchamp) : contrebasse, voix, effets
Simone Aubert (de Massicot) : batterie, voix, effets
FRANCE SAUVAGE Arno Bruil, Johann Mazé, Manuel Duval - FR
Depuis bientôt dix ans, France Sauvage n’a de cesse d’affirmer une démarche hors-normes, franc-tireuse, souterraine. Ici, pas de répertoire, pas de répétitions, le jeu se construit in situ. Une énergie brute, une tension permanente caractérise la démarche du trio, l’instrumentation, aujourd’hui entièrement électronique, varie au gré des performances. Il s’agit d’un projet dont les soubassements sont à chercher du côté de la musique industrielle, de l’art brut, du collage sonore ou encore de la dark wave. https://soundcloud.com/francesauvage http://francesauvage.blogspot.fr/
BITCHIN BAJAS Drag City / Hands in The Dark - USA
Bitchin Bajas est à la base le project solo de Cooper Crain (du groupe kraut/psyché Cave), devenu une formation trio avec Rob Frye & Dan Quinlivan. Derrière ses machines, Crain crée des paysages et des mondes sonores aux tonalités organiques, un peu à l’image de Cluster ou d’Edgard Froese. Pianiste hyper talentueux, Crain mélange des boucles à la Terry Riley et des sons organiques à la Tangerine Dream pour nous inviter au voyage ou à la trance. https://soundcloud.com/bitchin-bajas
ROMAIN DE FERRON Balladur, Insiden et Torsoleptus II - FR
Romain de Ferron joue à l’harmonium, au synthé ou à l’orgue une musique anachronique, sorte de fantasme éhonté du feat. jamais enregistré entre Terry Riley et Charlemagne Palestine dans un temple balinais en légo géant. Des pièces qui évoquent la BO d'Aguirre de Herzog, ou bien à 20cl de codéine cul-sel pendant la communion du petit cousin. http://romaindeferron.blogspot.fr/p/des.html
Le 22 novembre à Grrrnd Zero ce sera l'occase de fêter la sortie du split 12" pure panther piss entre Zero Gain et Torino mais aussi le dernier concert de Baton Rouge !
||| ZERO GAIN ||||||||||||
A-t-on encore besoin de les présenter ? punk rock de St Etienne... usine à tubes, imparable, plein de finesse et de candeur. https://zerogain.bandcamp.com/
------dimanche 22 novembre 20h (ça va commencer à 20h30 pour de vrai... on a des gamins et on bosse le lundi, faut pas déconner quand même) prix libre - infos sur jesuisanxieux [at] gmail.com ou batonrougeband [at] gmail.com
L'acte fondateur de notre bon vieux GZ est un concert qui a eu lieu il y a 11 ans. Cet acte fondateur donc, c'était Lightning Bolt : on a quasiment ouvert le premier Grnd histoire d'avoir un endroit où les faire passer.
Nous étions déjà experts en marketing sauvage complètement dérégulé, on raconte même qu'il y a encore quelques affiches qui trainent dans l'agglomération. 80 % des personnes présentes au concert de 2004 se souviennent à la micro-seconde près de tout ce qu'il s'est passé ce soir là. Les 20 % restants ne se souviennent de RIEN.
LB, c'est un bassiste virtuose et placide, un batteur post-humain, les deux à même le sol, au milieu des gens. Et c'est tout.
Quelque chose qui ne ressemble à rien d'autre, qui broie le punk, le hardcore, la noise, une rave party de 1988 et les bisounours. L'équivalent musical de 30 000 handicapés mentaux qui dansent sur un arc en ciel. Un groupe indubitablement destiné à un culte extrême par les générations futures qui nous jalouseront jusqu'à la fin des temps.
Lightning Bolt, notre boussole, notre bouée, la puissance de l'orage, l'innocence de la victime, la joie hystérique, la candeur crust, la dernière lueur d'espoir avant la fin du monde. Le groupe préféré de nombreuses personnes à la qualité de vie irréprochable.
Alors leur retour nous fait tout oublier, que la fin du monde approche, qu'on travaille trop, qu'on se sent seul, que notre couple va mal, que nos meilleurs amis nous ont trahi, que notre frère est interné, que notre sœur écoute Michel Berger, que nous serons bientôt morts.
Dan Friel est le chanteur de Parts & Labors, mais ce qu'il fait de mieux dans la vie c'est du Dan Friel, ce qui consiste notamment à composer des jingles de match de hockey ou des hymnes de coupe du monde mais en mode bien noisy -- si bien que Jean Bender lui-même l'a désigné comme son "pop héros".
http://marylin-rambo.blogspot.fr/ Hommage à David et Jonathan/ festival du bon goût/déboitage de cervicales/riffs saignants/rythmes jubilatoires
LADO - Mandolina speziale d'Amiens
~ pas de lien ~
Quand c'est fini, y en a encore ! Après Lightning Bolt la veille, c'est Pneu et Room 204 qui viendront mettre l'ambiance à Lyon pour la première date de leur tournée commune ! Tout cela en compagnie des excellents Marylin Rambo et Lado ! Plus d'infos et réservation sur : jesuisanxieux@gmail.com
Gael Moissonnier (Saint Etienne): synthétiseur modulaire ...
"self-tough experimental musician and sound artist. Musical interests focus on fully immersive physical sound situations and psychoacoustic phenomenas. Constantly improvised and always spontaneous, live acts are built with psychoactive rhythmic patterns, sine wave driven meditative drones, thick and noisy processed field recordings, that in a good day should provoke altered states of consciousness and orbit one´s head."
Simon Deterne (Bourges): dispositif électronique ...
Simon explore les potentialités et la physicalitée du bruit en travaillant sa texture comme une matière malléable dans le but de sculpter des sons qui allient finesse et puissance, pulsations et craquements. Il essaie d’éviter le contrôle excessif de ses dispositifs sonores et tente le plus possible de laisser vivre les sons pour que le matériau puisse suivre sa propre voie. Il s'occupe également du Netlabel - d’archives et de créations sonores - LABEL+ et d'ODC, cave incontournable des soirées Berruyères.
duo de noise/transe, post free jazz de Damien et Jonathan. Batterie/voix (D.Grange/J.Grandcollot. Pan pan pan; Rature; 300mA; Société Étrange; -1; Plein soleil; marteau matraque... etc...)
BILL ORCUTT est très fort, tant qu'il a une vraie page wikipédia qui fait tout de suite bien legit. Qui sait, c'est peut-être pour ça qu'il fait partie des trucs qui nous intriguent depuis toujours ou presque au Grrnd. Solo de guitare hyper atypique, ex membre du mythe-après-coup Harry Pussy, ça doit faire 5 ans que ça foire à chaque fois qu'on essaye de le faire venir jouer à Lyon... Et cette fois-ci c'est la bonne et je me suis quand même débrouillé pour être TRÈS TRÈS EN RETARD sur cette date et ça me donne plein de soucis ; j'en ai marre de me tendre des pièges sans raisons SURTOUT QUE JE L'AIME CE BILL, DEPUIS LIP RICH foutu morceau incompréhensible et génial.
Stand Sandwich DIY sur place pour la faim + vin chaud en fonction de la météo.
HOUSE OF JOHN PLAYER (Lyon) - le plus gentil des génie. Pop solo héros.
Dean Spacer habite à Lyon alors qu'il vient de Bletchley en Angleterre. Et c'est une excellente opération pour nous, car depuis son déménagement on peut profiter à l'infini des son projet solo House of John Player, ou du groupe Gammy Bird, ou encore de la version quatuor de Clara Clara qu'il a rejoint. Et je n'énumère même pas là tous ses projets.
Bon voilà pour la partie factuelle déjà ressassée dans plein d'autres articles avant j'imagine.
House of John Player c'est ensuite plein de boucles qui s'assemblent progressivement en énoncés pop, sous un air de Panda Bear et avec un sens du beat. Comme souvent lorsqu'on assiste à l'élaboration et l'assemblage en direct des textures successives d'un morceau, c'est instructif et surtout touchant. Et puis sa voix gère aussi beaucoup. Écoute. https://soundcloud.com/house-of-john-player
BILL ORCUTT (San Francisco) - guitare déstructurée et fougue infine
Bill Orcutt propose son propre truc. Son truc à lui, le sien, pas une version de, à la façon d'untel, dans l'esprit de. En tout cas c'est que je vois dans sa musique. Ou c'est que j'ai envie de voir, ok, c'est bon faîtes pas chier dès le début. J'aurais donc un mal de chien à le décrire, tout ce qui va suivre va être très subjectif, imagé et volontairement simpliste, je ne veux pas spécialement moi-même en savoir bien plus. Surtout que c'est une écoute intense et exigeante, que je maîtrise même mal 5 ans plus tard, je me retrouve encore à couper l'écoute d'un disque pour souffler un peu et essayer de comprendre pourquoi ce truc marche. Son truc.
Son album "A New Way To Pay Old Debt" sorti en 2009 a surpris tout le monde. Après avoir marqué / accouché / guidé la scène noise avec le groupe Harry Pussy, Bill n'avait rien sorti en dix ans.
Et ainsi donc Lip Rich. 2009. Une vieille guitare avec plus que 4 cordes. Un bout de voix qui semble surgir par erreur ou sous le coup de l'effort. Point barre. Bill Orcutt - Lip Rich
Et 6 ans plus tard j'aurais presque envie de ne faire sa promo qu'avec uniquement ce morceau. En vrai pas vraiment besoin d'en savoir plus ? Est-ce que je dois essayer de décrire l'impact visuel et émotionnel que génère en moi cette guitare excessivement arythmique se balançant sans cesse sur ses appuis, comme je sais un pas, un flux de pensées et de doutes d'une vie entière compactée en 3mn34 ? Ruptures, joies, rencontres, échecs, tout y passe, toute les variables et nuances, sur une intensité maximale. Bill Orcutt - My Reckless Parts
Après cette album révélation esprit saint qui descend sur terre et tout le tralala de la presse snob qui fait un malaise, Bill Orcutt s'est remis à tourner et à continuer à explorer son nouveau territoire oscillatoire.
"How the thing sings" en 2011 confirme l'unicité de la démarche et son caractère incomparable, tout en prenant le temps de ralentir un peu, de tenter des fractions plus lentes, limites plus mélodiques, avec une voix ou du moins un murmure de plus en plus présent. Bill Orcutt - The Visible Bosom
Et puis en 2013 "A History Of Everyone", album concept culturellement incompréhensible pour moi car l'ensemble des morceaux sont des "reprises" de très vieux standards remontant parfois même au 19ème. Des reprises ? Façon parler vu la démarche et son truc. J'ai pris le temps d'écouter les vieux morceaux face aux relectures de Bill Orcutt, et les écarts semblent tellement grands, qu'on pourrait presque pense le prétexte reprise comme une blague. Mais c'est le mot et l'idée derrière qui ne correspondent pas. Armé de son truc à lui, Bill Orcutt relis ces morceaux et semble divaguer depuis eux, illustrant peut-être encore plus fortement cette image de psychothérapie-guitare que son jeu génère. Et j'ai pas envie de m'humilier intellectuellement a essayer d'expliquer l'impression d'intelligence et de puissance théorique que je vois dans ces relectures réfléchies et hyper personnelles plutôt que simples reprises scolaires. C'est juste beau hors contexte aussi. Mais ça dit aussi peut-être toujours, du cerveau derrière. Bill Orcutt - Zip A Dee Doo Dah
Je ne parlerais pas des collaborations qui s'enchaîne ensuite, pourtant elles sont toutes de très bon goût (Chris Corsano, Sir Richard Bishop, Circuit des Yeux, ...). Il y a d'autres disques solo aussi, mais là c'est jeudi le concert il suffit de venir et de lui poser toutes les questions du monde. Enfin.
En complément un vieil article du magazine GZ pour te prouver que quand on aime chez nous, c'est pour toujours. Retour en 2010, attention les yeux.
HEADWAR (Post Punk a Chiens No-wave Noise de Bâtard - Meilleur Groupe de France)
HEADWAR sont des enfants sauvages en provenance d'Amiens. Amour de la dissonance, guitares no-wave/punk, hurlements déments, basse écrasante, tribalisme martelé, synthé qui te vrille l'oreille, plus quelque chose qui réveille La Bête reposant en chacun de nous. Headwar génère un golem de son, puis ils l'apprivoisent, le contrôlent, l'altèrent, jusqu'à ce qu'ils le relâchent et qu'il avale tout le monde. Et puis les gens retournent à leur état primal, transpirent, saignent, se grimpent dessus, se mordent. Headwar est le Monolithe et nous sommes un gang de singes découvrant le feu. Voici une vidéo de leur premier passage à Grnd Zero, en 2009. Regardez la en plein écran. En entier.
ANASAZI (death rock /goth punk – New York)
Anasazi fait référence à une tribu amérindienne d'Amérique du Nord. Leur chanteur explique à ce propos : « Avec tout ce qui se passe à New York aujourd’hui, ça colle bien de porter ce nom de groupe. Les pélèrins qui arrivent à NY et s’emparent des terres des natifs, qui détruisent leurs valeurs, leur mode de vie, les communautés, la culture, et noient tout ça à coup de de marchés bios, de lofts, de gros comptes en banque. Les pauvres sont poussés dans le caniveau, et eux ils rigolent, en route pour leur brunch. Cela fait partie d’Anasazi, une haine de lagentrification, de ces gens qui broient des quartiers entiers avec leurs dents bien blanches ». Si tu aimes la réverb, le Christian Death des débuts, mais aussi l'anarcho punk anglais des 80's, tu tomberas certainement amoureux de ce groupe.
ouverture 19H30 6/7e selon ta conjoncture économique restauration prix libre adresse : jesuisanxieux@gmail.com
PC WORSHIP (NY)
PC Worship était au départ le projet solo de Justin Frye, multi-instrumentiste zinzin qui a notamment joué avec les fabuleux Teeth Mountain et Gary War. Avec d'autres musiciens au nombre fluctuant, il a fait de PC Worship une espère d'escadron punk-drone-psychédélique en constante évolution, entre jams ésotériques dans une cave amiantée et gros riffs ambiance début des années 90 (Butthole Surfers, Meat Puppets, voire Stereopathetic Soulmanure de Beck pour le côté blues dégénéré). Il parait qu'en concert ça donne des improvisations hagardes où on retrouve du circuit-bending, du piano, du violencelle, ainsi qu'une foule d'instruments fabriqués, dont une fameuse "shitar". Sinon parfois ils mélangent leur sueur avec Parquets Courts et ça donne le wonder groupe PCPC.
Fort malheureusement MITTLAND OCH LEO annulent leur venue. On essaye de trouver quelqu'un ou quelque chose pour les remplacer. En attendant, sachez qu'il y aura des nouilles sautées coriandre/cacahuète option crevettes à prix libre, ainsi que du punch.
202 PROJECT (St-é)
Projet solo du géant stéphanois JP, genre un peu indus, post-punk, tout ça, mais quand même bien différent de tout ce qu'on entend tous les quinze jours. Il a sorti de nouveaux morceaux en février qui sont super :