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  • Aiii, l’autre jour, je réécoute ça… et putain quand même ! Je les laisse parler eux (juste c’était en 1995…) :


    (le texte entier sans les bip de censure)

    Mais qu'est-ce, mais qu'est-ce qu'on attend pour foutre le feu ?
    Les année passent, pourtant tout est toujours à sa place
    Plus de bitume donc encore moins d'espace
    Vital et nécessaire à l'équilibre de l'homme
    Non personne n'est séquestré, mais s'est tout comme
    C'est comme de nous dire que la France avance alors qu'elle pense
    Par la répression stopper net la délinquance
    S'il vous plaît, un peu de bon sens
    Les coups ne régleront pas l'état d'urgence
    A coup sûr...
    Ce qui m'amène à me demander
    Combien de temps tout ceci va encore durer
    Ca fait déjà des années que tout aurait dû péter
    Dommage que l'unité n'ait été de notre côté
    Mais vous savez que ça va finir mal, tout ça
    La guerre des mondes vous l'avez voulue, la voilà
    Mais qu'est-ce, mais qu'est-ce qu'on attend pour foutre le feu ?
    Mais qu'est-ce qu'on attend pour ne plus suivre les règles du jeu ?

    Mais qu'est-ce, mais qu'est-ce qu'on attend pour foutre le feu ?

    Je n'ai fait que vivre bâillonné, en effet
    Comme le veut la société, c'est un fait
    Mais il est temps que cela cesse, fasse place à l'allégresse
    Pour que notre jeunesse d'une main vengeresse
    Brûle l'état policier en premier et
    Envoie la république brûler au même bûcher,
    Ouais !
    Notre tour est venu, à nous de jeter les dés
    Décider donc mentalement de s'équiper
    Quoi t'es mirro, tu vois pas, tu fais semblant, tu ne m'entends pas
    Je crois plutôt que tu ne t'accordes pas vraiment le choix
    Beaucoup sont déjà dans ce casVoilà pourquoi cela finira dans le désarroi
    Désarroi déjà roi, le monde rural en est l'exemple
    Désarroi déjà roi, vous subirez la même pente, l'agonie lente
    C'est pourquoi j'en attente aux putains de politiques incompétentes
    Ce qui a diminué la France
    Donc l'heure n'est plus à l'indulgence
    Mais aux faits, par le feu, ce qui à mes yeux semble être le mieux
    Pour qu'on nous prenne un peu plus, un peu plus au sérieux

    Mais qu'est-ce, mais qu'est-ce qu'on attend pour foutre le feu ?

    Dorénavant la rue ne pardonne plus
    Nous n'avons rien à perdre, car nous n'avons jamais rien eu...
    A votre place je ne dormirais pas tranquille
    La bourgeoisie peut trembler, les cailleras sont dans la ville
    Pas pour faire la fête, qu'est-ce qu'on attend pour foutre le feu
    Allons à l'Elysée, brûler les vieux
    Et les vieilles, faut bien qu'un jour ils paient
    Le psychopathe qui sommeil en moi se réveille
    Où sont nos repères ?
    Qui sont nos modèles ?
    De toute une jeunesse, vous avez brûlé les ailes
    Brisé les rêves, tari la sève de l'espérance.
    Oh ! quand j'y pense
    Il est temps qu'on y pense, il est temps que la France
    Daigne prendre conscience de toutes ces offenses
    Fasse de ces hontes des leçons à bon compte
    Mais quand bien même, la coupe est pleine
    L'histoire l'enseigne, nos chances sont vaines
    Alors arrêtons tout, plutôt que cela traîne
    Ou ne draine même, encore plus de haine
    Unissons-nous pour incinérer ce système
  • affichelibrefinalA3NEG

  • matemongrossaxophone


    Colin Stetson
    joue donc d'un instrument de musique à vent appartenant à la famille des bois (historiquement, le saxophone n'est pas un cuivre, mais ne me demandez pas pourquoi)
    . En Janvier dernier, il a sorti son deuxième disque, New History Warfare Vol. 2: Judges, sur Constellation. C'est enregistré par Efrim Menuck (Godspeedyoublackemperor et compagnie), mixé par Ben Frost. Pas besoin d'aimer le saxophone pour remarquer à quel point le résultat est singulier, intense, et même, n'ayons pas peur des mots, somptueux.

    Colin Stetson - the stars in his head

    Colin Stetson - home

    Colin Stetson - clothed in the skin of the dead

    On peut obtenir plus d'infos, écouter le disque en entier, voire l'acheter ici.

  • Nous sommes consumés par la jalousie : la mjc oullins et la mjc feyzin font respectivement passer Battles (math rock énervé) et Do make say think (post rock de hippie), le 30 et le 31 mai.

    Les deux groupes viennent chacun de sortir un disque. Les Battles emmènent leur musique sur des chemins plus accessibles et directs, et utilisent amplement des voix trafiquées (avec plus ou moins de bon goût). Sinon, leur batteur est toujours aussi surprenant. Do make say think jouent de plus en plus la carte « on est des scouts, on se donne la main autour du feu en jouant des cuivres ». Mais c'est pas mal non plus.

    Ahlala on est vraiment très jaloux.


    battles - atlas.m4a

    battles - B + T.mp3 (extrait de ep c)

    do make say think - 08 - in mind.mp3


    do make say think - 03 - the universe!.mp3




  • England's finest

    Que ce soit quant à leur cuisine immangeable, leur dirigeants politiques atlantistes ou leurs minijupes portées très courtes sur des paires de grasses cuisses, on peut facilement dire que les Anglais ne brillent pas par leur sens du goût sans avoir s'excuser d'un quelconque élan nationaliste.
    En revanche la télé anglaise nous pond quelquefois des merveilles qui, mises côte à côte avec leurs équivalents français -si tant est qu'il y en ait- nous laissent perplexe sur la capacité de notre service public hexagonal à distraire avec intelligence le téléspectateur moyen.

    Ainsi en est il d'une de ces petites merveilles que je pensais voir enfin débarquer sur nos écran s un de ces quatre matins traduite; à défaut de paraître sous-titrée bien sûr puisqu'en France, afin de confirmer le téléspectateur dans la certitude de la supériorité de son langage vis-à-vis, notamment, du « vulgaire » anglais on lui sert toujours ses programmes dans son baratin maternel, quitte à dénaturer complètement la chose ?cf. Monty Python, Borat et consorts. Je veux parler de « Poussière de Singe » pour nos Francophiles pisse-dru que j'enjoins instamment à arrêter de lire ce qui suit.
    Monkey Dust donc ?pour nos Anglophiles pas forcément convaincus mais simplement conscient du fait que nous ne sommes qu'un tout, tout... (oui je sais, c'est un peu dur mais il faut bien l'entendre messieurs) tout petit pays de trois fois rien du tout avec un tout petit chef à sa tête - c'est l'Angleterre comme si vous y étiez, et même plus. D'ailleurs ça s'adresse aux Anglais donc c'est un peu nombriliste me direz-vous ? Et là je vous réponds mais non enfin regardez, parce que vous n'y êtes pas du tout : ce sont les travers de ce pervers Roast-beef baignant dans sa gelée gluante à la menthe, c'est l'amertume du thé de tea-time qui serait resté dans la tasse et qu'on vous servirait , le soir venu, installé devant votre sofa « in front of BBC ONE »?


    Qui plus est, le réalisateur de ce truc (Harry Thompson) est aujourd'hui mort, donc vous ne verrez rien de semblable dans les mois qui viennent pointer, non rien de semblable parce que je me demande encore comment après le traumatisme du 11 septembre (mais quel est le rapport avec le 11 septembre ? moi non plus je le trouve pas mais y parait que tout est post 11 septembre aujourd?hui, c'est-à-dire moralement tenu et profondément respectueux?beurk) on a permis à quelqu'un de produire ET DIFFUSER sur une chaîne majeure à une heure de grande écoute un truc aussi? intelligent, brillant, beau, drôle ; bref dangereux.

    Le principe de la série est simplement génial: quelques saynètes réalisées par différents studios (pour leurs noms et références, y a pas marqué IMDB sur mon front) de 4 à 5 minutes qui s'entrecroisent, se pourlèchent, s'entrechoquent au sein de chaque épisodes et qui vous arrachent un rire jaune, tourné vers soi et les autres, et la honte, oui la honte messieurs dames parce que ces gens-là monsieur c'est nous ?enfin c'est eux parce que c'est british, mais j'invoque le citoyen-du-mondisme qui fleurissait de partout il y a encore peu pour vous forcer à vous regarder au travers de ce miroir baladé sur une allée bondée de supermarché un samedi après-midi ou un samedi soir une file d'attente à l'entrée d'une boîte de nuit au cerbère féroce de chez Securitas-.


    Aux antipodes du politiquement correct, Monkey Dust c'est « tous égaux-tous pervers » qu'on soit machos, fachos, bobos, gay, hétéro ou métrosexuel ; postulat vers lequel j'avoue sincèrement incliner. Le plus fort c'est que dans cette cacophonie ont voit apparaître petit à petit un développement des situations (un peu flou), et si les premiers épisodes vous laissent croire qu'on va vous servir à chaque fois les mêmes histoires successives, on s?aperçoit bien vite qu?il n?en est rien : A chaque fois on retrouve les mêmes histoires telles celle de Ivan Dobsky, a supposed notorious criminal, also known as "the Meat-Safe Murderer" et de son space-hopper (vous savez, ces gros ballon jaunes ou rouges à oreilles sur lesquels vous posiez vos culs dans les eighties ; même si c?était pour moi à la maternelle je m?en souvient comme si c?était hier) qu'on libèrent tous deux à chaque fois ?Dobsky avec un pactole en poche qu'il s'empresse de dépenser. Il faut rajouter qu'il a un coté simple d'esprit touchant.

    Toujours est-il qu?à chaque épisode, en début de séquence, on a découvert de nouvelles preuves de son innocence et qu'on le voit revenir à chaque fois, en fin de séquence, parce qu'il va successivement manger une vieille, découper un mec?.j'vais pas vous gâcher la surprise. Néanmoins, au fil des épisodes on sent que quelque chose se met en place qu?une intelligence supérieure à la notre a développé et on se prend au jeu autant que devant les 4400 , se demande d'où ils viennent et pourquoi ils sont ce qu'ils sont ces gens là ; et on se demande s?il veut seulement nous rendre misanthrope ce Harry Thompson où alors s?il a de plus grand desseins?

    Ça court sur trois saisons de seulement 6 épisodes donc ça fait peu de matériau malheureusement. On voudrait, une fois qu'on a mis le pied dedans, voir ça se développer en ?uvre monumentale à-la-Balzac de caractérisation contemporaine ; mais c'est tellement plein de bonnes idées et de choses pertinentes que c?en est jubilatoire, et qu'on ne se lassera pas de se taper les épisodes 5 ou 6 fois afin de les montrer à ses amis pour leur faire partager ce savoir. Ne reste plus qu'à vous dire où trouver quand on les invite à la maison sans pour autant perdre quoique ce soit de nos primes exultations et combien ils son rares ces monuments de culture dont l?arme principale est certes un cynisme nauséabond mais surtout une curiosité gargantuesque à l?égard de nos nouvelles formes de dépravations ce que d?aucun appelerait plus comunément la modernité . cette série?Ben j'en met quelques séquences là en youtube, la « e-mule » les charrie vaillamment ?Marie s'il te plaît, fait que les gens de la DAVDSI ne me collent pas un procès ?vous comprendrez après vous être englouti l?épisode 3x04- ; et sinon y a une édition DVD de la première saison mais je crois non sous-titrées en Français -Franchouillard de base non anglophone, si tu as suivi jusqu'ici, je me ferais un plaisir de te donner des cours d'anglais pour 15 euros de l'heure afin de te permettre de ne pas paraître ridicule aux yeux des 96,035 autres pourcents de la population mondiale*.

    Ivan Dobsky, les premiers épisodes

    The cyclists, un exemple de sketch n'intervenant qu'une fois dans la série

    Timmy and Daddy, glauque mais jouissif


    Blair est mort, vive Blair

    *source CIA?s world factbook, estimations de Juillet 2007


  • Dans les années 80, le groupe Dur Dur connut son petit succès à Mogadiscio, Somalie. En plus de porter un nom parfait (franchement si j'étais dans un groupe je voudrais qu'on s'appelle comme ça), ces gens-là ont sorti un chapelet de chansons superbes, perdues quelque part entre l'afro-funk, le raï, la pop psychédélique, le couplet religieux, et le générique bollywoodien. Un mélange somme toute assez typique de cette région du monde (Somalie, Ethiopie, Érythrée, Djibouti), puisqu'on n'est plus tout à fait en Afrique, et pas encore en Arabie ou en Inde, mais presque, si on vérifie deux secondes sa mappemonde.

    Et c'est quand même mieux que Gang Gang Dance :

    Dur Dur - waxla aaminaan jirin, "nul à qui faire confiance" (je préfère mettre les traductions* sinon on dirait des noms de médicaments et on risque de ne pas avoir envie de cliquer dessus)

    L'intro de celui-ci nous téléporte directement à la terrasse d'un hôtel décati, à l'heure où s'éveillent les moustiques et où le soleil couchant est de la même couleur que mon fanta:

    Dur Dur - saafiyeey makae samraayee, "oh Saafi ! je ne te laisserai pas partir"

    du funky :

    Dur Dur - rag kaleeto maa kuu riyaaqayee, "d'autres hommes t'admirent-ils?"

    une touche de reggae :

    Dur Dur - ma hurdee, "je n'arrive pas à dormir"

    Heureusement que j'aime ce groupe parce que ça a été relou de recopier les titres sans faire de fautes.

    super éléphant
    *traductions trouvées sur Likembe (http://likembe.blogspot.com/), blog très étoffé sur les musiques africaines.
  • Chers amis,
    Me voilà à nouveau obligé de vous envoyer des emails pour vous informer des suites de mon PROCES pour affichage sauvage.

    PROCES DE L’AFFICHAGE LIBRE (suite)
    L’association Barbe à Pop en procès EN APPEL

    Lundi 15 Juin 2009
    à 13H.

     

    Au Palais de Justice de Lyon,
    Audience de la 9eme Chambre Correctionnelle
    Place Paul Duquaire, Quais de Saône,
    Lyon 5e

     

     

     

     

     


  • Revenge of the Carrots
    était un groupe de punk hollandais, originaire de la région de Zaan (zone très fortement industrialisée, où fleurirent les squats à la fin du vingtième siècle et d'où vient également The Ex).

    Ils n'enregistrèrent qu'un 45 tours éponyme, en 91, édité par Konkurrel. On peut se désoler de cette anorexie discographique, ces trois chansons étant assez secouantes et inspirées.
    Leur guitariste, Pim, jouait aussi dans les très bons Donkey, et montera par la suite The Bent Moustache et De Kift (avec Marco, le chanteur de Revenge of the Carrots).


    Un tube :

    Revenge of the Carrots - Human

    Pour télécharger le 45 tours en entier, il suffit de cliquer ici.



    1917

    ps : Un grand merci à Pif, notre spécialiste en obscureries 90's, pour m'avoir fait découvrir ce groupe.


  • seb radix tapes sized


    Vous n''êtes pas sans savoir que pour calculer l'âge de votre chien, il faut à peu près multiplier par 7 s'il n'est pas très gros. Le dieu du world wide web étant plus cruel que celui de nos amis à trois ou quatre pattes, une journée vaut dix ans pour un Post Internet, et ce quelque soit son poids, sa taille et son pedigree. Naguère encore rose et joufflu, plein de promesses, il portait tous les espoirs de son/sa rédacteur/trice. Deux heures plus tard le voilà déjà post-hype; au bout de trois jours, franchement démodé ; et quand il a une semaine, il ressemble à ces vieux qui rabattent leur unique mèche de cheveux sur une calvitie bien consommée. Mon avant dernier post (en dessous, déjà si loin) ayant glabougné une semaine dans les limbes de l'intertube, secteur Annonciade, est pour ainsi dire mort-né.

    A l'heure qu'il est mon futur mari (a.k.a. Orval Carlos Sibelius pour ceux qui avaient raté l'épisode précédent) fait déjà l'objet d'appels d'offres internationaux pour des mères porteuses histoire d'assurer sa descendance (et quand Sean de Said the Gramophone dit "Let's get him laid", on obéit) et ça va marcher parce qu'il a trop la classe.

    Mais point d'aigreur ni de mauvaise nostalgie pour un passé jamais connu : tournons nous résolument vers l'avenir et ce qu'il nous promet de plus réjouissant, à savoir la cassette de Seb Radix.


    J'en entends déjà qui rouspètent en trépignant sur leur tabouret "qu'est ce que c'est que cette histoire d'avenir, la cassette ça fait au moins quinze jours qu'elle est sortie, même qu'elle est trop belle, que le livret est trop bien et que dessus y a quasiment tous ses tubes qui se trouvent être aussi nos chansons préférées du moment et en plus en face B y a une compil' qui déboite de 45 tours de goût."
    A ceux là, je n'ai rien à rétorquer.
    Je ne saurai cependant trop encourager les autres à télécharger fissa cette face 1 car je les aime bien et ne leur souhaite pas une minute de plus dans ce monde hostile sans l'harmonica de (you think) I'm Dead, la mélodie d'Ashtray, et le punk furieux de Johnny Weissmuller. J'arrête là parce que si je cite toutes celles que j'aime ça va ressembler à la tracklist et vous aurez plus de surprises. Seb Radix ce n'est pas seulement un sens du tube modeste et génial, c'est aussi des textes dadas d'une beauté fulgurante. Jugez plutôt : "I got chinese noodles around my lucky ass". Un petit bijou d'Art Brut.


    downloadcoderadix

    Télécharger la K7, la pochette et le livret


    Maintenant que votre âme est sauvée, vous pouvez désormais verser la modique somme de 3 euros à Monsieur Radix (je sais que c'est les soldes, mais là c'est carrément du gros rabais à prix sacrifié, si j'étais son manager ça se passerait pas comme ça) afin d'acquérir le bel objet et tous ses accessoires (notamment un livret-zine qui dévoile tous les secrets derrière les énigmatiques hits : Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur les Rhâââ Dicks sans jamais oser le demander). A défaut d'emmener Madame à Courchevel ou d'envoyer ses enfants à Sup de Co, espérons au moins que ça lui permette de produire sa prochaine cassette.

    C'en est fini du TéléAchat pour aujourd'hui, je reviendrai quand j'aurai un nouveau truc super à vous vendre.

    telech

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  • diploma


    Eh oui, tout le monde le pense, mais personne ne le sait. En vérité, je vous le dis: Contrairement au titre ci-dessus, non, le slap ça ne craint pas. C'est juste tellement ringard que c'est la honte de dire qu'on aime, c'est comme la moustache, les vélos à pignon fixe ou les t-shirts avec des loups ou des otaries dessus, c'est trop cool mais t'as l'air tellement con fringué comme ça... Le slap qu'est-ce que c'est? c'est une technique de basse, aparement inventé par Larry Graham (le bassiste de Sly & and the family stone, il passe à Jazz à Vienne cet été avec son groupe, Graham central station, j'me tâte...), quoique j'vais aller vérifier sur wikipedia parce que je sais que la vérité ne se trouve pas ici-bas... bref, on tape et tire les cordes à la manière du slap de la contrebasse, et ça fait un effet, bref, disons que ça met en avant la basse sur certains passages, et c'est bien sûr plus ou moins bien réussi selon la musique, les passages, etc...


    Eric Serra qui slappe dans Subway, c'est dégeu, mais Mike Watt qui slappe dans Firehose, le groupe qu'il a fait avec George Hurley après les Minutemen, sur "what gets heard" (sur Fromohio), un morceau plutôt inspiré, ça passe tout seul. L'intro est juste bluffante, et le reste du morceau est tout simplement un autre morceau de Firehose parmi tant d'autres. Quoi? y'a du slap dessus? Ah ouais, c'est vrai, mais bon, vous allez pas faire les fines bouches, j'vous ai vu boire de la graffenwalder à Grrrnd Gerland ! Je sais dans quel état est votre palais !

    Brian Ritchie, qui nous déballe toute son inventivité technique sur une reprise de Sun Ra avec solo de saxo, xylophone, en plein milieu d'un album, bah, tout aussi étrange que cette reprise, ça se boit comme du petit lait. L'intro fait flipper, c'est sûr, mais entre les paroles un peu surréalistes (it's a motherfucker / don't you know / they're talkin about / a nuclear war) et l'ambiance funk expé de ce morceau, on a le droit à de l'avant garde, ou en tous cas, à une bonne surprise musicale. Avec ou sans slap, le résultat aurait été le même...

    Plus frais, les Senseless Things. Le bassiste se la donne grave sur un morceau aussi classique que leurs autres morceaux, c'est à dire du Mega City Four en version fm. J'avoue, j'ai jamais réussi à rejouer cette ligne ni même à savoir comment il faisait... La question que je me pose est surtout : qu'est-ce qui est le plus honteux ? Ne pas y arriver ou avoir essayé de la jouer? Mais non, je n'ai pas honte et vous n'avez pas à avoir honte d'aimer, comme moi, ces morceaux. Assumez-votre slappisme ! Vivez votre bassisme primaire fiérement !
    A ce propos, après vérification, le slap a bien été inventé par Larry Graham, pour pallier au manque de rythmique des répèts sans batteur (quel bande de cons ces batteurs !) et la fin l'article de wikipedia se termine par un lien vers la vidéo d'Eric Serra qui slappe dans "Subway"....


    Firehose - what gets heard


    Brian Ritchie - Nuclear war

    Senseless Things - Got It at the Delmar

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    communiquepresse2petit


    DU 15 AU 18 JUILLET, Festival Sortie d'usine à RVI.
    Toutes les infos en cliquant ici.



  • alt


    "L'abandon sans douleur", expliqué en 1 minute 18. Alors que ça avait pris près de trois fois plus de temps à Freddie Perren et Dino Fekaris (les gars qui ont écrit I will survive).

    Terorotua and his Orchestra - Elle est partie



  • Sex Worker, c'est . Le gars jouait dans les BLack Eyes, sur Dischord Records, puis a changé de côte car il pensait que LA lui permettrait, plus que Washington,  d'exprimer enfin la grande folle torride sommeillant en lui. Il joue aussi dans Mi Ami.
     
    Sex Worker est son projet . Si le Glam Pute Déviant était un genre musical, ce morceau en serait la matrice :

    sex worker - tough love
  • Quelques vidéos nous aideront à démontrer cette assertion. Le passage en plein écran est conseillé. Madame "je suis une nouvelle princesse de la folk, de la soul et du r'n'b, et tout ça est facile pour moi" passe au Grnd Vaise le 19 février, à Prix Libre.

     


     

     

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